Plusieurs journalistes ont été pris à partie par des syndicalistes et des enseignants ce samedi 19 décembre 2018 à la place Mohamed Ali. Des membres du bureau exécutif de la fédération générale de l’enseignement secondaire y ont pris part également, lors de la marche des enseignants.
Selon Radio Med, plusieurs journalistes ont été brutalement bousculés et poussés hors de la tribune, par des enseignants et des syndicalistes, lorsque le secrétaire général de la fédération Lassâad Yaacoubi a entamé son discours. D’autres journalistes ont été gratuitement insultés et agressés dont l’une est enceinte. Par ailleurs, Yaakoubi s’est acharné contre les journalistes qui l’ont « critiqué« , prétendant que ces derniers ont fait remonter l’opinion publique contre les enseignants.
Le banditisme de Lassâad Yaakoubi et ses semblables, de figures emblématiques de l’anarcho-syndicalisme avec leurs positions et leurs idées empreintes de rigidité et de radicalisme, s’acharnent maintenant contre les journalistes rien que parce que ces derniers mettent à nu leur démarche de syndicalisme bas de gamme et leur stratégie destructive du système éducatif tunisien.
C’est le énième incident où la horde de Lassâad Yaakoubi s’attaque aux journalistes. Le mutisme de la centrale syndicale, et à fortiori, son bureau exécutif qui devient de plus en plus intrigant est également déplorable, face au comportement barbare de ces pseudo-syndicalistes, qui prétendent défendre l’Education nationale alors qu’eux-mêmes en manquent énormément.