L’agression des journalistes par des enseignants protestataires le 19 décembre 2018 a suscité l’indignation des confrères. Il a fallu toute une journée pour L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) pour réagir à ces agressions inacceptables. En marge d’une conférence des cadres régionaux de l’UGTT à Monastir, le secrétaire général-adjoint, Bouali Mbarki, a présenté ses excuses aux journalistes au nom du bureau exécutif de la centrale syndicale.
Les excuses du secrétaire général-adjoint restent insuffisantes. On s’attendait à ce que l’UGTT présente des excuses officielles aux journalistes, d’autant plus que le secrétaire général, Noureddine Taboubi, n’a même pas pris la peine de commenter l’incident de mercredi 19 décembre 2018.
Il est vrai que Lassaad Yakoubi & CO reste un électron libre au sein de la centrale syndicale et que ni Taboubi ni le bureau exécutif de l’UGTT n’ont une quelconque autorité sur lui.
Rappelons que plusieurs journalistes ont été agressés lors de la journée de colère des enseignants du 19 décembre. Une consœur enceinte a même été prise à partie par des syndicalistes.
Dans ce contexte, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a dénoncé les actes de violence, affirmant qu’il se réserve le droit de poursuivre toute personne impliquée dans les agressions. Il a également appelé les journalistes à boycotter les mobilisations des professeurs.
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