Le centre national de dons d’organes a organisé ce jeudi une journée scientifique sur le don d’organes. La manifestation a été organisée en collaboration avec le ministère des affaires religieuses.
Abderraouf Cherif, ministre de la santé publique a souligné que la Tunisie est l’un des premiers pays arabes et islamiques qui a commencé la greffe d’organes depuis les années 90.
Et d’ajouter que depuis 2010, certains problèmes se sont déclenchés et les greffes se sont arrêtées à plusieurs reprises. La Tunisie dispose de trois centres de greffe de reins et deux centres de greffe de foie et un centre de greffe de cœur dont l’activité a été suspendue pendant plusieurs années.
Le ministre a insisté sur le fait que ces centres vont reprendre leur pleine activité et que son département a mis tout ce qu’il faut pour cela.
« Le problème aujourd’hui, c’est l’absence de donneurs alors que le don est halal » a-t-il précisé, ajoutant que ce qui se dit à propos de manipulation dans les greffes d’organes est pur mensonge.
Le ministre a fait savoir dans ce contexte que près de 4000 personnes sont en attente d’une greffe de rein sur un total de 9000 personnes en attente de greffe.
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