Alors qu’il devait être auditionné par la commission parlementaire de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique, ce vendredi 11 janvier 2019, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassaad Yakoubi, a brillé par son absence.
D’après les membres de la commission, le syndicaliste s’était excusé, annonçant qu’il n’était pas en mesure de venir. Il devait être auditionné sur la brûlante crise de l’éducation qui dure depuis la rentrée des classes. Le contexte, rappelons-le, est marqué par le boycott de la semaine bloquée par les enseignants à l’appel de la Fédération et de son secrétaire général. D’ailleurs, la même mobilisation a été entamée au premier trimestre.
La Fédération accuse le ministère de l’Education de refuser de revenir sur la table des négociations, tout en accusant le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, d’avoir opté pour « des pratiques de l’ancien régime de la dictature ». De son côté, l’autorité de tutelle affirme qu’elle ne reprendra les négociations que dans le cas où la Fédération met un point final à la surenchère. Autant dire que la crise est loin d’être terminée.
On se demande pour quelle raison le syndicaliste a refusé de se présenter ce vendredi devant les députés. Était-il en manque d’arguments ?
De toutes les manières avec quelles arguments pouvait-il justifier la prise en otage des élèves en les privant de leurs notes et de leurs devoirs?
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