Pour faire entendre leurs voix, les élèves vont organiser une marche nationale jeudi 24 janvier 2019, qui s’achèvera par un rassemblement devant le Théâtre Municipal de Tunis. Excédés par le conflit infernal entre le ministère de l’Education et la Fédération générale de l’enseignement secondaire, les élèves ont donc décidé d’agir.
Dans une déclaration radiophonique, Iskander Mahfoudhi, l’un des élèves initiateurs du mouvement, a souligné que les élèves sont désorientés et perdus. « Cette histoire [de conflit] n’a jamais pris fin. Nous appelons le ministère de l’Education et les syndicats à assumer leurs responsabilités », a-t-il lancé.
Depuis 2011, les droits des élèves ont été piétinés selon le jeune homme. Il est désormais temps de les défendre. « Si aucune solution n’est élaborée, les deux parties doivent rassurer les élèves qui craignent le spectre de l’année blanche », a-t-il encore souligné.
Rappelons que le syndicat national des élèves tunisiens a vu le jour ce mercredi 23 janvier 2019. L’objectif, selon les initiatives, est de défendre les droits de l’élève tunisien et d’encadrer une action syndicale pacifique.
A l’heure actuelle, aucune sortie de crise ne semble envisageable. Chaque camp, ministère de l’Education ou Fédération générale de l’enseignement secondaire, campe sur ses positions sur les principaux sujets de discorde : suspension du boycott des examens, âge légal de départ à la retraite et les primes spécifiques des enseignants.
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