Samia Abbou excelle quand il s’agit de dénoncer des pratiques ou de dévoiler ce qu’elle appelle des dossiers stratégiques qui touchent à la sécurité et la souveraineté du pays.
Des affaires de corruption ou de soupçons de corruption elle en a à la pelle et les divulgue en fonction du contexte et du moment.
Au cours d’une rencontre organisée par son parti Attayar sur le présent et l’avenir des énergies renouvelables en Tunisie, Abbou s’intéressera aux énergies fossiles pour s’attaquer au gouvernement.
Elle affirmera que contrairement aux prétentions du gouvernement en ce qui concerne la vérification des soupçons de corruption dans le domaine de l’énergie, aujourd’hui il n’y a même pas de ministère de l’énergie ce qui est un vrai problème. Il y a un ministre de l’industrie parmi les prérogatives duquel figure l’énergie alors que ce dossier nécessite la spécificité du contrôle et une administration forte.
La députée ajoutera qu’il y a un black out sur le dossier de l’énergie en l’absence de transparence à ce sujet affirmant qu’il existe des contrats qui ont été renouvelés d’une manière illégale et il y en a d’autres qui connaissent des manipulations et de nombreux dépassements.
Samia Abbou a fait savoir que le chef du gouvernement a exploité le dossier de l’énergie pour régler ses comptes avec l’ancien ministre dévoilant que de grands soupçons de corruption pèsent sur le dossier du champ Nawara qui devait entrer en production depuis 2016.
Elle ajoutera qu’une demande pour l’arrêt des travaux sur ce champ va être formulée en attendant les vérifications nécessaires.
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