Pour booster l’entrepreneuriat et l’initiative privée des jeunes, le ministère de la Formation professionnelle et de l’emploi a signé un partenariat avec celui de l’Éducation dans le cadre d’une stratégie globale qui s’étend de 2019 à 2021. L’objectif, selon la ministre de l’Emploi Saïda Ounissi, est de former « une nouvelle génération de porteurs de projets pour les municipalités ». Il s’agit, également, de leur permettre de participer aux transactions publiques.
L’objectif, selon la ministre, est aussi de démocratiser l’initiative privée au sein des établissements scolaires. Dans ce cadre, le programme « Edu Preneuriat » sera lancé dans le but d’enraciner la culture de l’initiative privée chez près de 2 millions de jeunes, de 6500 étudiants (dont 65% de la gent féminine) et de 7 000 élèves (dont 50% de sexe féminin). Le programme vise également à former près de 4 000 jeunes au sein des centres de formation professionnelle (dont 30% qui sont des femmes). Il vise également à initier 1800 individus déjà formés à l’initiative privée.
L’autre programme annoncée par la ministre est Take-Off qui devrait permettre de financer plus de 4000 projets et de créer, de ce fait, près de 10 000 emplois. Le programme permettra également à 2300 créateurs de projets de bénéficier d’un accompagnement. Dans ce même cadre, le système de crédit sera révisé pour ouvrir les portes à de nouvelles sources de financement. Un troisième programme a été évoqué par la ministre : New Exporter. Par son biais, l’objectif est d’accompagner 516 exportateurs.
Cataly SME est le nom du 4ème programme élaboré dans le cadre du partenariat entre les ministères de la Formation professionnelle et de l’Éducation. L’objectif est de réduire les procédures administratives (de 9 à 4) et de raccourcir les délais nécessaires à la création d’entreprises. Celui-ci passera de 11 à 7 jours. D’un autre côté, un cadre institutionnel devrait être mis en place afin de permettre aux entrepreneurs de passer du secteur informel au secteur formel. Enfin, le programme va également permettre de mettre en place un registre de commerce unifié sur Internet.
Pour soutenir ces programmes, un accord-cadre a été conclu avec la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS). Le but, entre-autres, est de permettre aux petites entreprises d’accéder aux transactions publiques pendant 3 ans.
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