Malgré toute l’ambiguité et le floue qui règnent sur la situation de Slim Riahi, président de l’Union Patriotique Libre (UPL), ses proches tentent tant bien que mal d’assurer que sa situation est normale. S’exprimant ce lundi 25 mars 2019, l’avocat Taïeb Sadok a assuré que son client est dans une situation légale « normale ». « Rien ne l’empêche de revenir en Tunisie », a-t-il assuré, ajoutant que l’homme d’affaires pourra notamment revenir à l’occasion des prochaines échéances électorales.
« Slim Riahi subit des pressions politiques et médiatiques », a-t-il encore ajouté. Au sujet de le plainte déposée par l’homme d’affaire contre le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, pour la présumée tentative de coup d’État, l’avocat a souligné que le sujet était clos. D’ailleurs, l’affaire n’a aucun rapport avec le fait que Slim Riahi se trouve à l’étranger.
Par ailleurs, il faut rappeler que l’UPL est attachée à la candidature de Slim Riahi aux présidentielles de 2019. « Il est le candidat prioritaire », a déclaré la porte-parole de l’UPL, Yosra Milli, ce lundi 25 mars 2019. Si l’homme d’affaires décide de ne pas se présenter, d’autres candidatures seront étudiées par l’UPL. « Le parti va participer aux élections législative et présidentielle. Son prochain congrès permettra de fixer les modalités de cette participation : des listes spécifiques ou des coalitions », a-t-elle encore expliqué.
Rappelons que l’UPL a récemment annoncé son divorce avec Nidaa Tounes. Leur union a suscité de nombreux commentaires et plusieurs observateurs ont justement prévu qu’un tel mariage risquerait de ne pas durer. C’est, de ce fait, ce qui s’est passé. On ignore encore les raisons ayant poussé l’UPL à quitter l’union avec Nidaa Tounes. Le divorce était néanmoins prévisible : Slim et Riahi et Hafedh Caïd Essebsi tentent tant bien que mal d’acquérir l’image d’un leader. Ils sont tous les deux assoiffés de pouvoirs. Comment peut-on envisager une union durable avec deux profils de ce type ?
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