En vous promenant sur les grandes avenues de Tunis ou dans la banlieue (Nord surtout), vous l’avez sans doute remarqué : les routes sont impeccables, avec un traçage parfait. On remarque de belles fleurs et des plantes pour orner le tout, et c’est sans compter la propreté exemplaire des lieux. C’est l’exemple de l’intersection de la route de Carthage, menant vers la Mosquée de Sidi Daoud dans la Banlieue Nord de Tunis, ou encore l’entrée de Tunis par la Route de la Goulette.
C’est aussi valable pour le rond point situé devant le Palais des expositions du Kram. Les routes, il y a quelques semaines, y étaient impraticables. Comme par magie, elles sont devenues propres et praticables ! Les autorités ont finalement pris conscience de l’importance d’assurer un cadre de vie adéquat pour les citoyens tunisiens…
En fait, ça aurait été très beau : comme nous le savons ces « soins particuliers » apportés à nos routes et à nos villes n’ont été décidés que pour plaire aux invités de la Tunisie qui ont débarqué à l’occasion du Sommet Arabe, histoire de faire bonne figure. Un triste constat : le citoyen tunisien ne mérite-t-il pas un minimum de propreté ? Faut-il attendre les grands sommets internationaux ou la visite d’un Chef d’Etat d’une grande puissance étrangère pour que les autorités locales se décident, enfin, à travailler ? La question a été soulevée par plusieurs internautes et aussi par plusieurs confrères : pourquoi maintenant et pas avant ? On aimerait bien le savoir… Reste à savoir si l’entretien des espaces concernés va continuer après le Sommet Arabe. Ou alors, il faudra attendre d’autres grandes occasions pour que les pouvoirs locaux se remettent au travail.
23