Le report du premier tour des élections présidentielles pour le 17 novembre 2019 a entraîné d’autres changements dans le calendrier électoral. Intervenant dans Politica ce lundi 1er avril, le vice-président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), Farouk Bouasker, a précisé que le calendrier des élections législatives est resté inchangé. Le scrutin se déroulera comme suit :
- Du 22 au 29 juillet 2019 : dépôt des candidatures;
- Du 14 septembre au 4 octobre 2019 : campagne électorale;
- Le 5 octobre 2019 : silence électoral;
- 6 octobre 2019 : jour du vote.
Concernant les élections présidentielles, le calendrier fixé par l’ISIE est le suivant :
- Du 27 août au 3 septembre 2019 : dépôt des candidatures;
- Du 26 octobre au 15 novembre 2019 : campagne électorale;
- 16 novembre 2019 : silence électoral;
- 17 novembre 2019 : jour du vote sur le territoire tunisien;
- Le 15, 16 et 17 novembre 2019 : jour du vote à l’étranger.
Les inscriptions sur les listes électorales, pour leur part, seront ouvertes du 10 avril au 27 juin 2019 selon le vice-président de l’ISIE. Malgré tous ces changements, Bouasker a assuré que le second tour des élections présidentielles aura lieu avant la fin de l’année 2019. Ainsi, le nouveau président élu pourra entamer sa mission avant le 31 décembre 2019.
Cependant, le maintien de ces dates dépendra des éventuels recours qui seront déposés après l’annonce des résultats du scrutin.« En cas de recours, le président sortant transmettra le pouvoir à son successeur à la fin du mois de janvier ou début du mois d’avril 2020 au maximum. De ce fait, il est possible que Béji Caïd Essebsi poursuive sa mission après la fin de l’année, dans l’attente de l’arrivée du nouveau président de la République », a-t-il expliqué.
Conditions à remplir par les candidats aux élections
Le vice-président de l’ISIE est, d’autre part, revenu sur les critères à remplir afin d’être éligible. « Les candidats doivent être de nationalité tunisienne et être âgés de plus de 35 ans. Ils doivent être investis par 10 députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ou par 40 maires. Ou alors, ils doivent disposer d’au moins 10 000 électeurs inscrits sur les listes électorales. D’un autre côté, les candidats doivent déposer 10 000 TND auprès des recettes des finances. Ce montant leur sera restitué s’ils obtiennent des résultats au-delà des 3% des voix. En revanche, ils ne seront pas remboursés avec un score en-dessous de ce seuil », a expliqué Farouk Bouasker.