Dans une interview accordée au journal La Presse, mercredi 19 juin 2019, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat René Trabelsi est revenu sur les campagnes de dénigrement initiées contre lui, considérant que ses détracteurs, sont loin d’être représentatifs en comparaison avec les tunisiens qui le soutiennent haut et fort.
René Trabelsi a exclu l’idée que des partis politiques soient à l’origine de ces campagnes de dénigrement ajoutant que ces dernières sont alimentées par des dirigeants de certaines associations douteuses.
Par ailleurs, il a regretté un mouvement de protestation organisé samedi dernier devant le siège de son département, au cours duquel, on a mis le feu à son portrait au vu et au su de tout le monde.
« Le portrait d’un ministre tunisien a été brûlé devant les regards de tout le monde dont des journalistes et des policiers. Ma fille de 12 ans, m’avait demandé pourquoi on a brûlé ma photo. Je n’avais pas le courage de lui répondre sincèrement. » a-t-il fait savoir. Et d’ajouter: » Il y a des gens qui veulent bâtir la Tunisie, il y’en a d’autres qui veulent la démolir. Ces derniers, ne sont pas, heureusement, représentatifs, ils se cachent derrière des associations. Les partis politiques sont beaucoup plus responsables pour mener de telles campagnes. D’ailleurs, j’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. »
Il a considéré que ses détracteurs ne veulent pas que l’exemple de René Trabelsi réussisse. « Je vous cache pas que ça m’a fait un peu mal au départ, mais le soutien affiché par la majorité des tunisiens me donne désormais le courage pour attaquer des actions d’envergure que j’avais mis de coté auparavant. Je ne veux que réussir ma mission… Je n’aime que mon pays, la Tunisie, et je n’ai pas le temps d’aimer d’autres. Un philosophe français a dit un jour: Quand on passe notre temps à juger, on aura pas le temps à aimer. Qu’ils arrêtent de juger, qu’ils apprennent à aimer, et on va voir s’ils vont changer. » a-t-il conclu.