L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a-t-elle commis une évasion fiscale ? C’est ce que croit savoir le député de Harak Tounes Al Irada, Imed Daïmi. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a annoncé avoir déposé 2 plaintes à l’encontre de la centrale syndicale. La première porte sur des soupçons d’évasion fiscale. Pour la seconde, Daïmi a affirmé qu’il fournira des détails plus tard.
Au sujet de l’évasion fiscale, le député a assuré que l’UGTT n’a pas payé ses dettes vis-à-vis de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale), d’où son évasion fiscale. Cette dette se chiffre à 20 millions de dinars selon Imed Daïmi. « L’accumulation des dettes est causé par certains responsables du gouvernement qui ont gelé les procédures liées à l’encaissement des dettes. Entre 2014 et 2017, l’UGTT a reçu des subventions illégales de la part de l’Etat, dont le montant dépasse les 20 millions de dinars », a-t-il expliqué. Imed Daïmi a assuré avoir présenté toutes les preuves nécessaires au pôle judiciaire financier.
Rappelons que le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a appelé Imed Daïmi à lui présenter les documents prouvant lesdites accusations lors d’une rencontre officielle. « Les propos d’Imed Daïmi sont faux. Je le défis de prouver l’implication d’un quelconque syndicaliste. Si ses propos s’avèrent faux, l’UGTT demandera à ce que le statut de député soit retiré d’Imed Daïmi. Ainsi, il sera un exemple pour tous ceux qui manipulent la vie privée des gens et des syndicalistes », avait alors déclaré Noureddine Taboubi.
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