Cela fait trois jours, que l’Etat sioniste vit sous le rythme de la violence. Le weekend a été émaillé par des tensions avec les forces de l’ordre, qui n’ont cessé de croître. Le dernier bilan fait état de 111 policiers blessés et 196 personnes interpellées. La raison: la communauté juive d’origine éthiopienne est en colère, suite à l’assassinat d’un jeune éthiopien de 19 ans, prénommé Solomon Teka, par un policier israélien, le 30 juin dernier, près de Haïfa.
Les manifestants dénoncent un crime raciste et accusent l’Etat sioniste de se voiler la face devant la discrimination institutionnalisée dont les Falashas sont victimes.
De nombreux heurts ont éclaté entre les protestataires et les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau, pour tenter de disperser la foule venue en nombre dans plusieurs villes.
Pour sa part, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé à la « retenue », affirmant que le gouvernement ne tolérera plus le blocage des routes par les manifestants. Des propos qui n’ont fait qu’attiser la colère des protestataires.
Rappelons qu’en janvier dernier, un autre israélien d’origine éthiopienne avait été tué par un policier.
Il est à noter que la communauté juive d’origine éthiopienne vivant en Israël est au nombre de 140 000. Depuis longtemps, elle fait l’objet de discriminations et de racisme.
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