Le recours aux arbitres assistants vidéo améliore-t-il le football ? probablement oui, sauf en Afrique où la VAR ne réduit visiblement pas les erreurs. Elle fait plutôt parler…et rire puisqu’on assiste souvent à des scènes cocasses dont les réalisateurs sont généralement les arbitres du match.
Pour le cas de la Tunisie, victime d’une injustice terrible au cours du match de qualification pour la finale de la CAN, face au Sénégal, les réalisateurs étaient « essentiellement » les arbitres à la salle de la VAR.
En effet, les provocations ont débuté avec le match de la qualification pour les demi-finales contre le Ghana, par le changement du commissaire du match à la dernière minute par la CAF sans aucune explication.
Le commissaire sud-africain du match, a été remplacé par un autre Marocain, quelques minutes avant le match sans prévenir la Fédération tunisienne du Football, qui a été surprise par une telle décision parachutée et sans fondement. Des doutes ont déjà commencé à surgir.
Lors du match de la qualification à la finale, ces doutes sont désormais des certitudes. L’arbitre marocain Radhouane Jyed était à la salle de la VAR et il serait à l’origine de la pression exercée sur Tessama Bamlak pour annuler le penalty indiscutable de la Tunisie. La FTF était surprise une deuxième fois par la présence d’un autre arbitre marocain à la salle de la VAR. Il est opportun de signaler que les arbitres de la VAR n’ont pas appelé l’arbitre Bamlak pour vérifier le premier, ni le deuxième penalty sifflé respectivement pour la Tunisie et pour l’équipe adverse. Ils l’ont appelé bizarrement pour vérifier le 3e penalty du match ( 2e pour la Tunisie) et qui est le plus flagrant des trois penaltys sifflés.
La désignation d’arbitres marocains pour les deux matchs décisifs de la Tunisie a également soulevé de nouveau le dossier épineux de la finale de la ligue des champions africaine entre l’EST et le Wydad de Casablanca et le rôle suspect de Ahmed Ahmed, ami juré de la Fédération marocaine du football.
La CAF sous pression marocaine garde visiblement une dent contre les équipes tunisiennes et à leur tête la sélection nationale depuis le fameux match de l’EST face au WAC.
Au vu de tout cela, les scandales continueront à s’enchaîner encore et encore au niveau de la CAF à l’ère de Ahmed Ahmed et ses liens suspects avec des personnalités haut placées de certains pays africains…
Wejden Jlassi