A l’approche de la fin de la campagne électorale, les candidats à l’élection présidentielle anticipée défilent dans la quasi totalité des médias. Intervenant dans Midi Show ce vendredi 6 septembre 2019, le candidat indépendant et ancien nahdhaoui, Hamadi Jebali, est revenu sur les accusations de terrorisme qui visent Ennahdha.
Au micro d’Elyes Gharbi, il a clamé haut et fort qu’Ennahdhd n’était pas à l’origine de la montée du terrorisme dans le pays. On se souvient encore de cette période noire entre 2012 et 2014, caractérisée, notamment, par l’embrigadement des jeunes tunisiens et leur envoi vers les foyers de tension.
Pour le candidat à la présidentielle, la première victime du terrorisme est Ennahdha. Le parti est aussi la victime de l’ancien président de la République, Zine Abidine Ben Ali. « Nous sommes les premières victimes du terrorisme politique, idéologique, social et économique », a-t-il réitéré.
Autre déclaration faite par Hamadi Jebali : c’est à l’ère de Zine Abidine Ben Ali que le terrorisme a pu se développer, en plus de la corruption et de la violence. Il considère que l’amnistie générale, décrétée par Mohamed Ghannouchi, avait bénéficié aux terroristes.
Poursuivant sur sa lancée, Jebali a assuré qu’Ennahdha a lutté contre le terrorisme, notamment durant la période de la Troïka où il était Chef du gouvernement. « Il [gouvernement] a été le premier à avoir identifié et classé les terroristes. Plusieurs procédures ont été entamées à cet effet », a-t-il déclaré
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