Dans le monde, le coronavirus fait des ravages et la vigilance est extrême dans la quasi totalité des pays. Le bilan humain est tristement lourd : en Italie, on compte plus de 6000 contaminations et 233 morts. Néanmoins, il existe d’autres externalités disons, « positives » – même si le mot n’est aucunement approprié compte tenu des ravages du virus -.
De fait, les agences spatiales américaine et européenne (NASA et ESA) ont constaté que les niveaux de pollution ont baissé dans certaines zones touchées par le virus, et ce en raison de l’arrêt des activités industrielles.
A Wuhan par exemple, épicentre du virus, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué d’environ 30% par rapport à la période précédant le déclenchement de l’épidémie. Ce phénomène est clairement illustré sur la carte ci-dessous qui nous montre le degré de la baisse de la pollution à l’Empire du Milieu. La densité du CO2 par mètre carré a tout simplement dégringolé selon les images de la NASA, que ce soit à Shanghai, Lanzhou ou Hong Kong.
La comparaison est encore plus frappante pour Wuhan, comme le montre l’image ci-dessous.