En cohérence avec la conjoncture actuelle engendrée par la pandémie du covid-19, les prix du pétrole se sont écroulés et ont atteint un niveau qui n’a pas été atteint depuis 2003.
En effet, Le prix du brut West Texas Intermediate (WTI), référence aux Etats-Unis, a baissé de 5,3 % (20 ,33) dollars le baril.
Quant au prix du baril de Brent de la mer du Nord qui représente une référence est égal à 23,38 dollars enregistrant ainsi une baisse de 6,5 %.
De plus, les prix se sont dégringolés sur les marchés asiatiques suite à la chute dans toutes les autres places.
Cette baisse spectaculaire ( le prix du baril de Brent a chuté de 53%) est engendrée par l’ampleur accrue de la pandémie notamment aux Etats Unis.
Par ailleurs, les déclarations de Trump concernant la reprise de l’économie américaine vers le 15 Avril et le déséquilibre fulgurant de l’offre et de la demande comptent également parmi les raisons principales de cette crise.
En ce qui concerne la Tunisie, le ministre des finances Nizar Yaiche a déclaré au début du mois que cette chute représente une opportunité pour notre pays et non pas une menace.
En effet, selon Yaiche, la Tunisie importe environ 40% de ses besoins en carburants et la valeur liée aux carburants accaparait 45% du budget dédié aux subvention.
De ce fait, la Tunisie ne va pas seulement éviter des pertes mais elle pourra bénéficier de cette situation.