Dans l’état actuel des choses, il n’existe aucun vaccin contre le coronavirus (COVID-19). La chloroquine du Docteur Didier Raoult constitue une piste, mais à condition que le médicament soit administré au début de l’infection et sous un contrôle médical.
Aujourd’hui, le virus fait des ravages et il est très imprévisible. Mais a-t-il un point faible ? Selon les scientifiques de l’Université britannique de Southampton, le virus en comporterait bel et un bien un, et il serait mortel pour lui. Ils ont, en effet, découvert une sorte de piques lui permettant de s’accrocher à une cellule donnée afin de l’infecter et de la tuer. Très malin, le virus semble être capable de dissimuler ces piques grâce au glucane – un polymère composé de monosaccharides reliés entre eux par une liaison glycosidique -, ce qui lui permettrait de passer incognito sans être aperçu par le système immunitaire dès le départ. C’est, en quelque sorte, un genre de déguisement que le virus a adopté selon les scientifiques de la même université.
Cette découverte a été faite grâce à une reproduction en 3 dimensions du coronavirus. « Le coronavirus utilise ses piques afin de s’accrocher aux cellules. Il se dissimule grâce au glucane et aux protéines », a déclaré le professeur Max Crispin, superviseur de l’étude de l’Université de Southampton, aux médias britanniques.
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