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Depuis le début du confinement sanitaire total obligatoire en Tunisie, le 20 mars dernier, le mari est contraint de rester chez lui, et en contact permanent avec son épouse. Une situation inédite et dont il n’a pas l’habitude.
Les nerfs lâchent trop souvent. Un peu trop, selon les chiffres donnés par le journal Al Chourouk.
Ainsi, une femme est violentée toutes les 45 minutes. Cette violence exercée par le mari sur son épouse s’est multipliée en moyenne par sept.
Le ministère de la Femme a ainsi reçu 4 mille appels téléphoniques de détresse sur son numéro vert 1899.
Le même ministère a lancé à cet égard une campagne baptisée « Ma toskotch, Soutek Masmouu » (Ne vous taisez pas, votre voix est écoutée).
Par ailleurs, la présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, Radhia Jerbi a convenu avec le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chaouki Tabib pour mettre le numéro vert gratuit 80102222 à la disposition de l’UNFT afin de contribuer à la lutte contre la violence exercée sur la femme et les enfants.
H.A.
