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Le gouverneur de Monastir, Akram Sebri était l’invité de l’émission « Politica », ce mardi 28 avril sur Jawhara FM.
Il a refusé de révéler l’affaire de suspicion de corruption et d’abus de biens publics qui lui coûte depuis un bon bout de temps d’être interdit de voyager, ni de répondre aux accusations de corruption qui lui sont dirigées par plusieurs parties, dont tout récemment Hend Harrabi, la déléguée de Zarmdine (gouvernorat de Monastir), tout cela au prétexte « du devoir de réserve propre à tout homme d’Etat » (selon ses dires).
Rappelons que la déléguée de Zarmdine a rejeté son limogeage qu’elle impute au fait qu’elle ait révélé des dossiers de corruption touchant ce même gouverneur.
Sebri s’est contenté de dire: « L’Etat a ses règles et coutumes. De plus, les nominations et limogeages ne se font pas sur la base de ce qui est publié sur les pages facebook ».
Il a refusé de donner suite aux informations annonçant son limogeage.
« Je sais que je ne peux pas être évincé de la sorte, par une simple information paraissant sur facebook, a-t-il soutenu. Je ne veux pas non plus dire qui se trouve derrière ces rumeurs me donnant chaque jour limogé. Parler de mon avenir n’intéresse pas trop les gens. Aux gens des médias et aux citoyens d’apprécier si le limogeage de Harrabi s’appuie sur des faits concrets ou sur des soutiens sur lesquels je m’appuie ».
Sebri a affirmé qu’il a contesté dans plus de 70 affaires devant le tribunal administratif une décision d’un conseil municipal du gouvernorat de Monastir.
« Nous invitons les conseils municipaux, qui manquent le plus souvent d’expérience pour leur expliquer pourquoi nous avons contesté une décision », a-t-il argué.
H.A.