L’Agence internationale de l’énergie a rendu public ce matin un rapport annuel qui enregistre une baisse record de la demande en énergies. Le directeur exécutif de l’Agence, Fatih Birol, a qualifié cette chute par « un choc historique ».
Dans ce rapport, l’AIE a constaté, au premier trimestre, une baisse égale à 3,8% par rapport à la même période de l’année dernière. En ce qui concerne les prévisions de 2020, on s’attend à ce qu la demande chute de 6% ( Une baisse 7 fois plus importante que celle constatée lors de la crise des subprimes de 2008).
En effet, ces résultats sont équivalents d’un scénario où l’Inde , le consommateur le plus important d’énergie à travers le monde, s’abstient d’utiliser toutes les sources d’énergie pendant tout une année.
Aussi, les émissions en CO2 ont connu une baisse très importante. L’AIE prévoit, en effet, une décrue de 8% en 2020. Ces observations mettent en exergue le lien inéluctable entre l’impact d’un comportement responsable qui se manifeste par le biais de la limitation de la consommation massive de ces énergies sur le bien-être de la planète.
Ainsi, on se demande désormais si les humains se rappelleront de cette période après la crise du covid-19 et s’ils seront en mesure de faire une remise en cause et provoquer des changements concrets pour le bien-être du monde et de l’humanité.