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L’ex-présentatrice de télé Arbia Hamadi est revenue, hier mercredi 29 avril 2020, sur les circonstances de l’arrestation de l’homme d’affaires et gendre de l’ancien président de la République Zine El Abidine Ben Ali, Slim Chiboub, dans le cadre d’une présumée affaire de harcèlement sexuel. Arbia Hamadi a assuré avoir été victime de harcèlement de la part de l’homme d’affaires qui l’a contactée à maintes reprises sur son numéro de téléphone personnel afin de la convaincre d’intégrer l’une des chaines de télé privées, dont le propriétaire n’est autre que son ami. S’abstenant de citer le nom de la chaîne de télé, Arbia Hamadi a indiqué que le propriétaire de la chaîne l’a, à son tour, appelée afin de l’inviter à animer une émission de télé, chose qu’elle a refusé immédiatement.
La journaliste, qui s’exprimait dans une vidéo mise en ligne sur sa page officielle Facebook, a indiqué que Slim Chiboub ne cessait de lui envoyer des messages de compliments et de l’appeler à n’importe quelle heure de la journée, chose qui l’a amenée à donner son téléphone à son mari pour mettre fin à cet harcèlement. Toutefois, son mari a décidé de monter un piège à l’homme d’affaires après avoir alerté les autorités sécuritaires qui ont fini par l’arrêter dans l’après midi de mercredi.
Elle a indiqué ne pas souhaiter entrer trop dans les détails tout en assurant avoir fourni toutes les preuves nécessaires aux autorités sécuritaires.
Rappelons que le porte-parole du Tribunal de Première Instance de Tunis, Mohsen Dali, a démenti hier mercredi les rumeurs selon lesquelles Slim Chiboub aurait été libéré quelques minutes après son arrestation dans le cadre de cette même affaire. Il a précisé que sa mise en garde à vue est une décision temporaire et préventive dans l’attente de la finalisation des investigations.