Avec le confinement et la crise sanitaire, on s’est rendu compte, en Tunisie comme ailleurs, de l’utilité du télétravail – quand c’est possible bien entendu, car tout le monde n’a pas la chance d’y accéder en fonction de sa profession -. Cette méthode de travailler offre, en effet, de nombreux avantages.
Tout d’abord, les travailleurs ne sont plus obligés d’endurer les transports en commun et leur éternel casse-tête. Ils peuvent, aussi, gérer leur temps en fonction de leurs besoin, et c’est sans compter le fait qu’ils peuvent profiter des heures perdues du transport pour faire du sport ou une autre activité.
Il semble que plusieurs personnes ont pris au goût au télétravail. D’après une enquête menée par Malakoff Humanis en France, 73% des salariés ont affirmé vouloir poursuivre le télétravail. Parmi eux, 32% souhaitent télétravailler régulièrement et 41% ponctuellement. Selon la même enquête, les 3/4 des personnes interrogées assurent qu’elles sont parvenues à répondre à leurs contraintes personnelles et familiales, et ce tout en restant en contact avec leur collaborateurs et leurs responsables hiérarchiques.
La souplesse et la flexibilité sont les avantages les plus appréciés par les salariés (71%). 38% des sondés s’estiment plus autonome.
En Tunisie, le télétravail a été adopté que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public. Certaines tâches au sein de l’administration sont effectuées à distance, notamment dans l’éducation nationale. Pour le secteur privé, comptables, journalistes, rédacteurs Web, développeurs, designer… Tous ont aussi eu la possibilité de télétravailler. Il n’y a pas de chiffres officiels sur leur nombre, mais il serait peut-être temps de réglementer le télétravail et de le démocratiser.
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