Le deuxième vice-président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Tarek Ftiti, a affirmé ce lundi 18 mai 2020 qu’un dialogue national regroupant les trois présidences, les plus grandes organisations nationales ainsi que les partis politiques s’impose désormais. Il a, dans ce contexte, précisé que la Tunisie fait aujourd’hui face à une série de problématiques dont essentiellement une crise de confiance sans précédent tout en mettant en garde contre des tensions sociales d’ampleur.
Tarek Ftiti qui s’exprimait au micro de Shems Fm, a ajouté que les différends qui opposent les trois présidences ne peuvent pas être résolus autour d’un iftar ou un dîner.
En ce qui concerne l’ambiance tendue à l’ARP, Ftiti a considéré qu’il se sent désormais dans une école et non dans une institution de l’Etat ajoutant que les conflits politiques ont à un certain moment camouflé les travaux réalisés par le Parlement. Il a ajouté que les conflits qui marquaient l’ancien parlement étaient pour des causes justes considérant que les querelles enregistrées aujourd’hui entre certains députés sont similaires à celles entre les écoliers.
Lire aussi: Cour constitutionnelle: dernier délai des candidatures le 12 juin