Le dirigeant du Parti destourien libre (PDL), Mejdi Boudhina a annoncé avoir entamé une grève de la faim à la suite des développements liés à la communication téléphonique entre le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi et le président du gouvernement libyen Al Wifak national, Fayez Sarraj, indique Sabra FM qui cite l’agence TAP.
Boudhina, dont les collègues au PDL observent depuis le 13 mai un sit-in au siège annexe de l’ARP a déclaré qu’il a entamé la grève de la faim en raison du non questionnement du président du Parlement, Ghannouchi à la lumière de la poursuite de ses mouvements suspects, dont le dernier consiste en un appel téléphonique du chef du gouvernement libyen d’Al Wifak national, Fayez Sarraj qu’il a félicité pour la reconquête de la base d’Al Wattia qui était sous le contrôle du gouvernement du maréchal Khalifa Haftar.
Le dirigeant PDL en grève de la faim a souligné que « le questionnement de Ghannouchi est une revendication politique pour le Parti destourien libre et une demande populaire », notant qu’il existe un large courant populaire appelant à ce questionnement.
Le bureau politique du PDL a décidé d’engager une grève de la faim progressive lancée par le député Mejdi Boudhina, et de signer une pétition populaire pour le questionnement du président de l’assemblée des représentants du peuple, tout en tenant à la demande de retrait de confiance de Rached Ghannouchi, et en avisant les parlements internationaux.
H.A.