Les réseaux sociaux libyens pro GNA et turcs (les seuls réseaux turcs actifs sont à présent ceux autorisés par le pouvoir) n’ont pas arrêté de diffuser des informations au sujet du raid de la nuit du samedi à dimanche mené contre les installations turques de la base aérienne de Watiya.
Selon ces informations, il y aurait eu 9 frappes au total qui auraient ciblé les systèmes SAMP Hawk et les systèmes de Jamming Koral.
Les frappes auraient également détruit un état major tactique tuant un certain nombre de cadres turcs. Les sites libyens évoquent même la mort d’un “commandant de très haut niveau” et de 7 officiers. La rumeur de la mort du “gouverneur militaire de Tripoli” nouvellement nommé est citée avec insistance.
D’ailleurs on signale que les bâtiments publics turcs auraient mis leurs drapeaux en berne à la suite des frappes de Watiya. Pour certains ce serait la confirmation qu’une haute autorité aurait été tuée au cours de ces raids, pour d’autres ce serait le signe d’un deuil préparatoire à une riposte.
Par ailleurs on affirme que les frappes sur Watiya ont des dégâts importants chez les Turcs, mais aussi chez les milices.
Dimanche matin, des convois miliciens ont été observés au départ de la côte en direction de la base. Ce qui semble être des relèves pour compenser les pertes subies la veille.
S’agissant des frappes, les réseaux sociaux libyens pro-GNA et certains pro-LNA affirment qu’elles ont été effectuées par des avions français ayant décollé d’une base nigérienne de l’opération Barkhane.
Côté réseaux turcs, ils se contentent d’annoncer que leurs systèmes de surveillance déployés dans la région ont permis d’identifier l’origine précise de l’attaque et que la Turquie se prépare à mener des “actions militaires directes de rétorsion contre le pays responsable”.
La situation ne finit pas de se compliquer.
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