Après plusieurs semaines de crise, de stress, d’inquiétude et de désolation, l’état d’urgence sanitaire a pris finalement fin en France depuis le vendredi 10 juillet 2020 à minuit. Ainsi, ce samedi 11 juillet marque, officiellement, le début d’une nouvelle période post-COVID-19 chez nos amis Français.
Le pays, rappelons-le, a énormément souffert à cause de la maladie. A de nombreuses reprises, le nombre de décès avait battu des tristes records : avoisinant le 1000 par jour en comptabilisant les EPAD – établissements pour l’hébergement des personnes âgées –
Levée de l’urgence sanitaire : les changements
Concrètement, voilà ce qui a changé en France depuis le vendredi 10 juillet 2020 à minuit. Tout d’abord, les rassemblements jusqu’à 5000 personnes seront, à nouveau, autorisés. La situation, selon nos confrères de France 24, sera un peu différente dans les salles de spectacles. En effet, les espaces accueillant plus de 1500 personnes doivent obtenir une autorisation de la part de la préfecture. D’autres mesures ont été prises pour la période post-état d’urgence sanitaire :
- Interdiction d’ouvrir les pistes de danse dans les discothèques avant septembre 2020
- Pour les rassemblements, le Premier ministre se réserve le droit de restreindre ou d’interdire certains rassemblements par décret
- Les manifestations ne feront plus l’objet d’une autorisation préalable
- Les croisières fluviales sont à nouveau possibles, mais ce n’est pas le cas des croisières maritimes
- Reprise des coupures de gaz et d’électricité par les fournisseurs de services pour les cas de non-paiements
- Fin du plafonnement des prix du gel désinfectant et des masques de protection
- Plus de confinement obligatoire compte tenu de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Toutefois, le Premier ministère français précise qu’il est possible de le réactiver dans certaines parties du pays
- Possibilité, pour les préfets, de prendre des mesures d’applications pour alléger les mesures nationales dans le cas où les circonstances locales le permettent. Ils peuvent aussi renforcer les dispositifs sanitaires en cas de besoin.
- Des sanctions, identiques à celles prévues par l’état d’urgence sanitaire, sont envisageables dans le cas du non-respect des mesures – amende forfaitaire de 135 euros, … -.