L’ex-conseillère auprès de la présidence de la République chargée de la société civile, Saïda Garrache a assuré, en ce dimanche 12 juillet 2020, qu’Ennahdha ne dispose pas d’assez d’audace quant à l’affaire de Chokri Belaïd.
Lors de son passage sur les ondes de Shems FM, l’ancienne porte-parole de Carthage a précisé que le parti islamiste est incapable d’assumer sa responsabilité dans la hausse des tensions dans la période marquée par l’assassinat du leader de gauche tombé en martyr le 6 février 2013.
Et d’ajouter que Chokri Belaïd a été assassiné car il défendait un projet politique qui consiste à créer un front démocrate anti-fasciste visant à rapprocher l’ensemble des courants politiques à l’exception de l’extrême droite.
Dans ce sens, Saïda Garrache a affirmé que l’affaire Belaïd est sujette à plusieurs tensions et tractations essentiellement de nature politique.
Notons que le parti islamiste a été accusé d’être derrière l’assassinat non seulement de Chokri Belaïd mais également du dirigeant de gauche, Mohamed Brahmi.
Le comité de défense des deux martyrs a présenté, à maintes reprises, des preuves selon lesquelles Ennahdha exécutait ces opérations par le biais d’un appareil sécuritaire secret fortement impliqué, ainsi, dans des crimes visant certaines personnalités politiques.
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