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Le secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs tunisiens, Sami Tahri a critiqué ce qu’il appelle « le système des quotas » employé jusque-là dans la gestion du pays par les partis politiques.
Intervenant mercredi 15 juillet sur Shems FM pour commenter la démission du chef du gouvernement Elyès Fakhfakh, il a souligné que la Tunisie « avait largement essayé le régime des quotas, et que le moment était bel et bien venu d’éradiquer cet abcès qui a gangrené et épuisé l’Etat tunisien, conduisant à l’instabilité du gouvernement ».
Tahri a noté que durant les dix ans d’après la révolution, le pays a connu dix ou onze gouvernements.
Le SG adjoint de la centrale syndicale a également appelé à la formation d’un gouvernement le plus tôt possible, car nous sommes dans une situation où l’on doit préparer le prochain budget, et dans le contexte d’une crise, de tensions sociales, d’un effondrement économique et des risques sécuritaires liés à la situation en Libye.
Il a enfin souligné la nécessité de « suivre les dispositions de la constitution et toutes les procédures stipulées dans ses textes et qui s’appliquent à la situation actuelle marquée par la démission du chef du gouvernement, et où l’initiative revient au président de la République ».
H.A.