Même si c’est la discipline partisane qui semble règner au sein d’Ennahdha, le parti islamiste a fait l’objet, à de nombreuses reprises, de tensions internes et à des luttes de pouvoirs contestant les décisions du Cheikh Rached Ghannouchi. Depuis plusieurs jours, il semble que c’est Samir Dilou, député au sein d’Ennahdha, qui nage à contre-courant.
Sur sa page Facebook, le député a été très clair : c’est une aberrance légale de déposer une motion de censure contre un gouvernement démissionnaire. Récemment, c’est le même Samir Dilou qui a exclu tout retrait de confiance du gouvernement d’Elyes Fakhfakh, peu avant la fin du dernier Conseil de La Choura du week-end dernier. Or, c’est tout le contraire qui s’est produit.
Dans tous les cas, Ennahdha, avec à sa tête son président controversé Rached Ghannouchi, ne semble pas vouloir céder dans cette lutte de pouvoir qui l’oppose au président de la République, Kaïs Saïed.
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