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Le bloc démocrate, dans un communiqué publié mardi 21 juillet, a mis en garde contre le danger de glisser dans le carré de la violence qui menace la stabilité et la paix sociale du pays en raison de ce qu’il appelle une « polarisation frauduleuse », accusant le président de l’assemblée des représentants du peuple, et les blocs du Parti destourien libre et la coalition Al Karama d’avoir pourri la situation, de créer des tensions et d’entraver le travail du parlement.
Il tient le président de l’assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi Kheriji et le bureau de l’ARP » pour responsables de la tension et de la détérioration des conditions de travail au parlement en raison de la mauvaise gestion par le Cheikh, de ses violations répétées du règlement intérieur de l’ARP et de son soutien à certains blocs afin de faire triompher leurs positions partisanes ».
Bref, c’est comme si le bloc démocrate reprochait à Ghannouchi de se trouver là par hasard sans posséder ni la compétence ni les qualités requises qui avaient permis aux présidents précédents du parlement de tirer leur épingle du jeu.
Le bloc a noté que le parti pris du Cheikh islamiste « lui a fait perdre la capacité de gérer les différences et d’assurer un niveau minimum de coexistence entre les différents blocs », et condamné en même temps les agissements du Parti destourien libre.
Représenté par 38 députés, le bloc démocrate exprime son rejet du comportement du bloc de la coalition Al Karama (19 députés) pour «ses provocations répétées, sa violence verbale et le mépris du caractère sacré du parlement» en imposant l’accès au siège de l’ARP à des personnes auxquelles la sécurité présidentielle avait pourtant opposé un refus d’accès pour des raisons de sécurité», ce qui a contribué à ajouter aux tensions au sein de l’ARP.
H.A.