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L’association des magistrats tunisiens (AMT) a estimé dans un communiqué publié jeudi 20 août que le dernier mouvement des magistrats ne répond pas aux exigences de la réforme judiciaire ni aux diverses échéances nationales, notant que la persistance des violations fondamentales pour la quatrième année consécutive représente un recul de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des juges, et une dérobade des pouvoirs et des droits essentiels du Conseil de la magistrature.
L’association a indiqué que le Conseil judiciaire de la magistrature continue d’approuver de nombreux mouvements en dehors des exigences de l’intérêt du travail sous la forme de sanctions masquées et de favoritisme des membres du Conseil de la magistrature les uns envers les autres concernant l’évaluation et l’attribution des responsabilités, ou en ce qui concerne les révisons et les décisions de déplacement comme favorisant les conjoints de certains juges dans une démission totale par rapport au devoir d’éviter les conflits d’intérêt.
H.A.