La police judiciaire du Lac a ouvert une enquête sur les informations fournies par un ouvrier dans une boulangerie approvisionnant le palais de Carthage. Des informations selon lesquelles certaines parties lui ont demandé d’empoisonner le pain livré au palais dans le cadre d’un plan d’assassinat contre le chef de l’Etat, Kaïs Saïed.
Selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Daly, le ministère public a été informé de ces données et a autorisé, par la suite, la direction criminelle d’El Gorjani d’entamer les investigations sur cette affaire.
Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM en ce vendredi 21 août 2020, Daly a assuré que les informations en question n’étaient pas sérieuses et qu’elles étaient loin de faire partie d’un plan d’assassinat visant le président de la République.
Et de soutenir qu’il s’agit uniquement d’une querelle entre deux boulangeries aux Berges du Lac ajoutant que cela n’a pas empêché le ministère public de poursuivre les enquêtes afin de collecter de plus de données.
Signalons qu’un article paru au journal Al Chourouk aujourd’hui a « dévoilé » un plan d’assassinat avec du poison visant le chef de l’Etat, Kaïs Saïed.
Le même article a indiqué qu’un montant de vingt mille dinars a été offert à un ouvrier dans une boulangerie, livrant ses produits au palais de Carthage, contre l’empoisonnement du pain fabriqué dans la même enseigne.
L’ouvrier a, par la suite, informé la brigade d’El Gorjani qui s’est saisie de l’affaire, selon Al Chourouk.
La présidence de la République a, ainsi, réagi à l’affaire en démentant les informations selon lesquelles le chef de l’Etat ferait l’objet d’un plan d’assassinat, les qualifiant de rumeurs dénuées de tout fondement.
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