Depuis le début de la crise sanitaire, que ce soit en Tunisie ou ailleurs, le secteur de la culture a été parmi les plus impactés et, aussi, parmi les plus marginalisés, voire sacrifiés. En France, c’est presque la même (triste) tendance. De fait, depuis la réinstauration du confinement, les libraires ne sont plus autorisés à exercer leurs activités. Pis encore : même dans les grandes surfaces, la vente de livres et de produits culturels est interdite.
Une aberration selon les Français et, surtout, les professionnels de la culture, et c’est compréhensible : comment permettre, dans une même grande surface, la vente de certains produits alors que l’on interdit la vente de livres et l’accès à la culture ? L’alcool et le tabac sont-ils plus « vitaux » que les livres ? Aucunement. Sur son compte Linkedin, l’écrivain Marc Levy a justement critiqué la décision du gouvernement français. Il est clair que la culture a, une fois encore, été sacrifiée…
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