Au fil des bilans épidémiologiques du ministère de la Santé, on s’aperçoit que la stratégie adoptée par les pouvoirs publics pour limiter la propagation de la COVID-19 a presque atteint ses limites. De simples calculs permettent de mettre en évidence ce fait.
En 15 jours, depuis le début du mois de décembre 2020, 711 décès ont été comptabilisés (paix à leurs âmes), ce qui équivaut à une moyenne de 44 décès par jour. Un pic a été atteint le 7 décembre 2020 avec 72 décès liés à la COVID-19 (paix à leurs âmes). Ainsi, par rapport aux valeurs enregistrées le 1er décembre 2020, une hausse de 20% du nombre de morts a été constatée jusqu’au 16 décembre 2020 en Tunisie.
Cela nous amène, de ce fait, à nous interroger sur l’efficacité de la démarche actuelle des pouvoirs publics. Une politique de laisser-aller, qui a caractérisé la première vague de contaminations, est observable aujourd’hui. Un vaccin pourra-t-il inverser la vapeur ? Ce n’est pas aussi simple. En effet, selon les scientifiques, il n’empêchera pas les contaminations, mais il pourra appuyer les efforts déployés de lutte contre la maladie.
Visiblement, le couvre-feu nocturne, qui sanctionne tant de commerçants et qui pénalise tant de travailleurs, ne paie pas. Les autorités devraient réfléchir à une nouvelle méthode pour contenir la maladie en dehors du confinement. C’est pour cela qu’elles sont été désignées : pour faire leur travail.
F. K
A lire aussi :
- Coronavirus : la Tunisie franchit la barre des 4000 décès
- Le vaccin mettra-t-il fin au COVID-19 ? Quelques éléments de réponses