A quelques semaines de son départ de La Maison Blanche, Donald Trump a laissé, au monde, plusieurs « cadeaux » relatifs, notamment, à la normalisation avec l’Occupant Sioniste. Après le Émirats Arabes Unis, le Soudan ou encore le Maroc, il semble que la liste comprend d’autres pays et le processus, déjà bien amorcé, devrait se poursuivre même après le départ du milliardaire.
La normalisation arrive toujours avec une contre-partie. Le Soudan, à titre d’exemple, a été retiré de la liste des pays qui financent le terrorisme. Les Émirats Arabes Unis, grâce à la normalisation avec l’Occupant, ont pu acquérir l’avion de chasse de type F-35. Le Maroc, pour sa part, va tirer profit sur le plan économique. Il a également obtenu la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara Occidental..
Il s’agit d’un raisonnement pragmatique et il semble donc que d’autres pays arabes et musulmans vont s’inscrire dans cette optique. En fait, on parle de l’accord Abraham. Selon le très sérieux New York Times, le Sultanat d’Oman et la Tunisie seraient sur la liste des pays qui pourraient normaliser avec Israël. Il y aurait, aussi, des pays d’Asie et subsaharien en Afrique.
Il faut dire que la position tunisienne face à la normalisation est plutôt ambiguë. Lors de son déplacement à Paris, le Chef du gouvernement, Hichem Mechcihi, a été interpellé sur l’éventualité d’une normalisation avec l’Occupant. « Elle n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il répondu, laconique, laissant grande ouverte la porte aux interprétations.
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