« Docteur » Rafik Abdessalam – comme il se qualifie sur sa page Facebook -, devrait être le dernier homme politique qui se permet de commenter le contexte national compte tenu des casseroles qu’il traîne derrière lui.
Ce mercredi 6 janvier 2021, il n’a pas manqué de réagir au limogeage du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, par le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi. « Le limogeage n’est pas un crime dans un État avec une Constitution. Le Chef du gouvernement a le droit de limoger et de désigner selon une évaluation objective », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
C’était, surtout, l’occasion de s’attaquer, une fois encore, au président de la République, Kaïs Saïed. « Il n’a pas besoin de nous crier qu’il est le président ou le chef des forces armées. Il est vrai que c’est le cas, mais le ministère de l’Intérieur ne fait pas partie de son champ d’action », a encore écrit Rafik Abdessalam.
Le nahdhaoui veut un État d’institutions et de Droit, mails il semble oublier qu’il a lui-même bafoué et piétiné ce même État dans le passé. Bref, il manqué une énième occasion de se taire.
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