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La Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme a affirmé que « personne n’est au-dessus de la critique, y compris les juges », malgré son souci de renforcer les relations avec le ministère de la Justice dans ses différentes composantes judiciaires, administratives et politiques.
Dans un communiqué publié vendredi 5 février, elle souligne qu’elle « n’est prête à recevoir des leçons de personne, quelle que soit son autorité ou sa position, en particulier de ceux dont le passé est taché par les procès inéquitables qui ont affecté les jeunes du Bassin minier ».
Par ailleurs, la Ligue note que « les charges retenues par le procureur général de la cour d’appel de Gafsa contre la branche de la Ligue dans sa déclaration publiée le 28 janvier 2021 en réponse au communiqué émis par la branche « suite à la suspicion d’agression dans son bureau de ce procureur général contre l’épouse de l’un des détenus, et à sa réduction de l’institution judiciaire à sa simple personne, et sa prétention de défendre l’honneur des juges, le cadre de travail de l’institution et de tous ses clients, tout cela trahit la confusion du procureur général de cette cour, et son manque de professionnalisme, en particulier eu égard à sa tentative de montrer la branche de Gafsa en position d’incohérence avec l’instance dirigeante, et sa publication publique des données personnelles relatives au détenu et à son épouse ».
Dans ce communiqué, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme s’engage à poursuivre le procureur général de la cour d’appel de Gafsa par les moyens juridiques et administratifs disponibles pour ce qu’il a commis comme « violations et accusations diffamatoires de la branche de la Ligue
H.A.