Il est clair que l’éducation, que ce soit au niveau scolaire ou universitaire, a été fortement impactée par la crise de la COVID-19 : suspension des cours, niveau en baisse des élèves et des étudiants… Toutefois, la santé reste une ligne rouge.
Ce n’est visiblement pas le cas pour la faculté de médecine de Monastir. Dans un communiqué, la direction de l’établissement universitaire a insisté sur la présence des étudiants pour passer les examens. Jusque-là, tout va bien. Seulement, la direction exige également la présence des étudiants atteints par la COVID-19 ou encore ceux qui présentent les symptômes de la maladie.
Dans ce même contexte, la faculté de la médecine dentaire a annoncé qu’une « session COVID-19 » sera organisée, ce qui explique, selon la direction, la présence obligatoire des étudiants maladies ou présentant les symptômes.
Ces annonces ont été très mal accueillies par les étudiants. On s’interroge, en effet, sur leur bienfondés. Les établissements universitaires en question ont-ils pensé au risque d’infection par la COVID-19, sachant que le virus fait des ravages en Tunisie ? Admettons que les étudiants malades – même si l’idée est très discutable – puissent passer leurs examens dans des salles spéciales. Ils seront obligés, dans tous les cas, de prendre les transports en commun pour se rendre à la faculté…
