Hassen Attia, doyen de la presse sportive, tire sa révérence

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La presse sportive nationale est en deuil.
Son doyen, Hassen Attia n’est plus.
Il nous a quittés dimanche 23 mai 2021 après une longue maladie.
Après des études au lycée Sadiki, Hassen a dirigé avec son frère jumeau, le défunt Houcine le service des Sports d’Assabah où il prit le flambeau des mains des pionniers Brahim Mahouachi et consorts.
Bon vivant, Hassen était un fervent supporter de l’Espérance Sportive de Tunis, au même titre d’ailleurs que Houcine, disparu il y a vingt ans.
Dans leur style incomparable, les deux meneurs de jeu du journal Assabah, fumeurs invétérés signaient couramment leurs articles dans les années 1960 et 1970 H. et H. Attia.
Ils lancèrent également un « jeune » hebdomadaire sportif, « Al Batal ».
Le service des sports d’Assabah, à l’imprimerie Rue de Marseille grouillait régulièrement de monde, les footballeurs et autres sportifs de renom, joueurs, entraineurs et dirigeants fréquentant assidument les bureaux qui virent l’éclosion des meilleures plumes sportives du pays au sein des quotidiens « Assabah » et « Le Temps ».
La présence quasi quotidienne d’Am Tahar Melligi y ajoutait une atmosphère de joie et de rire hilarant.

Amoureux de la vie nocturne, le duo inséparable prit une initiative inédite en lançant dans les années 1980 un concours pour le recrutement des plumes féminines qui allaient faire carrière dans la profession, à l’image de Monia Ouerfelli Soula.
Depuis une bonne quinzaine d’années, Hassen a pris sa retraite, préférant passer tout son temps à son domicile au Kram. Mais sa passion pour les médias et pour le sport ne s’était jamais éteinte. Tout comme son amour des couleurs sang et or.
Le corps du défunt sera accompagné jusqu’à son dernier domicile ce lundi 24 mai 2021 après la prière d’El Asr au cimetière de Sidi Yahia, à Tunis.
Que l’âme du défunt repose en paix. Et que son fils Zied trouve ici l’expression de  nos sincères condoléances

H.A.