Dans le cadre d’un atelier sur le plan directeur sur la décentralisation, concocté par le ministère des Affaires locales et de l’Environnement, des représentants de la société civile ont présenté, mercredi, leurs propositions relatives au projet d’appui au processus de décentralisation dans le cadre d’une consultation nationale sur ce sujet.
Dans leurs interventions, les représentants de la société civile ont évoqué les questions liées au retard pris par le gouvernement dans l’émission des décrets d’application relatifs au processus de décentralisation.
Parmi les propositions, réduire le nombre de conseillers municipaux, élaborer une liste actualisée des données sur les municipalités nouvellement créées et établir des accords de partenariat entre les associations et les collectivités locales.
Le président du comité d’organisation, Mustapha Ben Jaâfar, a précisé, au début de la rencontre, que cet atelier est le 5e sur un total de 16 ateliers. « Certains ont été organisés aux niveaux local, régional et national pour permettre une évaluation objective sur le processus de décentralisation en Tunisie, dans le cadre d’une approche démocratique participative », a-t-il expliqué.
De son côté, Mondher Bousnina, président de l’instance de prospection et d’accompagnement du processus de décentralisation, relevant du ministère des Affaires locales et de l’Environnement, a indiqué que les résultats définitifs de la consultation devraient être communiqués dans les prochains mois, précisant que l’instabilité politique a eu un impact sur la publication de plusieurs textes législatifs qui concernent les municipalités, les régions et les districts.
Pour sa part, Mohamed Alaya, représentant de la Fédération nationale des villes tunisiennes, a passé en revue les résultats de la consultation organisée, récemment, par la fédération, qui regroupe 350 municipalités.
Parmi les principaux axes de ladite consultation figurent la stabilité financière des municipalités, la loi organique sur les élus locaux, le système financier des collectivités locales et la relation entre les municipalités et l’administration et la démocratie participative.