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Il est assurément temps d’arrêter les frais.
Après l’agression physique commise à ses dépens ce mercredi après-midi par le député indépendant Sahbi Smara, la présidente du parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a subi quelques heures plus tard une autre agression physique, venant cette fois de la part du président de la coalition Al Karama, Seif Makhlouf qui l’a violemment poussée alors qu’elle reprenait avec les élus de son parti l’hymne national.
Makhlouf a commencé par insulter Moussi, l’accusant de traitrise. Avant de passer aux mains.
Cela se passait en direct dans la salle des plénières de l’assemblée des représentants du peuple (ARP).
Moussi a appelé à convoquer au parlement le parquet, la sécurité et l’Etat, et à lever la séance, tout en recourant à un médecin pour établir un constat des dégâts causés par cette agression.
A quand une décision salutaire pour stopper ces mascarades qui rendent la classe politique la risée du peuple tunisien et des gens à l’étranger ?
H.A.