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L’élue d’Attayar démocratique, Samia Abbou a accusé ce mercredi la vice-présidente de l’assemblée des représentants du peuple, Samira Chaouachi de présider comme par hasard ce qu’elle qualifie de « sales séances plénières du parlement ».
L’intervention d’Abbou a été comme d’habitude interrompue par Chaouachi au motif que l’élue du courant démocratique lui a rappelé son indifférence face à la grave agression physique et verbale dont a été victime la semaine dernière la députée du parti destourien libre, Abir Moussi et l’humiliation qu’elle a subie de la part des élus Sahbi Smara (« indépendant ») et Seif Makhlouf (Al Karama).
« Vous n’avez guère réagi ce jour-là face à une agression physique subie par une député femme et cela ne vous a guère émue, puisque vous n’avez pas suspendu la séance, abusant de votre position de présidente de séance, lorsque nous avons assisté à un coup de pied donné par un âne, observe Abbou. Il y eut les mots les plus vils adressée à une députée. On vit même mercredi dernier de l’argent brandi à la figure de la députée agressée dans une claire allusion indigne. Et vous voilà vous empresser aujourd’hui de donner des leçons en appliquant l’article 131 de la manière la plus arbitraire qui soit, privant de son droit à la parole une collègue représentant un bloc fort de près de 40 élus. Heureusement que vous n’êtes pas une juge de tribunal », conclut-elle.
Décidément, à l’ARP, une décision salutaire est plus que jamais nécessaire….
H.A.