Le SNJT tient par ailleurs pour responsables des attaques qui ont visé les hommes des médias les partis politiques et les personnalités qui ont appelé et organisé la marche de protestation en raison de leur incapacité à encadrer leurs partisans, et de la succession des discours incendiaires prononcés par certains d’entre eux, notamment envers les médias publics, plus particulièrement la télévision tunisienne.
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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé lundi 11 octobre à boycotter toute marche ou sit-in de protestation dans lequel les participants auront agressé ou harcelé des journalistes, appelant les institutions médiatiques à ne pas publier ou rapporter les déclarations de tous ceux qui appellent ou participent à cette marche ou sit-in dans leurs programmes tout au long de la période de protestation, et à s’abstenir de transmettre la moindre nouvelle de leur protestation, à l’exception de l’information de l’agression commise à l’encontre des journalistes.
Cet appel intervient au lendemain des graves attaques avec violence, brimades, diffamation et interdictions de travail qui ont touché les journalistes des diverses institutions médiatiques qui ont couvert la marche du dimanche 10 octobre pour protester contre les décisions du président de la République dans un climat caractérisé par l’incitation contre les journalistes.
H.A.