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Le secrétaire général du syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes, Mondher Slaïmi a qualifié le sit-in mené mercredi par l’épouse du vice-président du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri au service de réanimation de l’hôpital de Bizerte de « grave précédent ».
« Ce département bénéficie d’un statut particulier, notamment à la lumière de la situation épidémiologique que connaît le pays en raison de la pandémie du coronavirus, a-t-il expliqué jeudi 6 janvier à une radio privée. Le personnel médical et paramédical de hôpital de Bizerte a de ce fait dû travailler sous une forte pression en raison de la grève menée par l’épouse de Bhiri au département de réanimation. Les établissements de santé doivent en fait rester loin des tiraillements politiques ».
Slaïmi a par ailleurs révélé que dans un premier temps, l’état de santé du député gelé ne nécessitait pas de réanimation. Toutefois, son admission dans ce service répondait à une demande du ministre de la Santé afin de lui prodiguer les meilleurs soins possibles.
« Il n’en reste pas moins qu’il est tout à fait normal que son état de santé se détériore après six jours de grève de la faim et de refus de prendre les médicaments, ajoute le SG du syndicat. D’ailleurs, actuellement, son état de santé s’est détérioré après la grève de la faim brutale qu’il observe ».
H.A.
