Le Conseil Supérieur de Magistrature (CSM) tente tant bien que mal de faire valoir sa légitimité suite à la décision très discutable prise par le président de la République, Kaïs Saïed, de le dissoudre. Ce dernier a, par la suite, décidé de composer lui-même un autre conseil, ce qui a attisé la colère du CSM et a attiré les critiques de toute part.
Dans un communiqué publié ce lundi 14 février 2022, le CSM a réitéré son rejet du décret numéro 11 qui l’a dissout pour le remplacer par ledit conseil provisoire. « Le Conseil est une instance constitutionnelle, mise en place par le législateur constitutionnel. Ce dernier est le seul à détenir les prérogatives nécessaires lui permettant de mettre en place un conseil de substitution », lit-on dans le communiqué.
Le présent conseil provisoire, lit-on encore, n’a pas lieu d’être. Il va totalement à l’encontre du principe de la séparation des pouvoirs selon le CSM.