Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 11 mars 2022, le porte-parole du mouvement Ennahdha Imed Khmiri a affirmé que tous les dirigeants de son parti se tiennent à la disposition de la justice qui enquête sur plusieurs affaires dont essentiellement le départ des jeunes tunisiens vers les zones de conflits et le financement étranger des campagnes électorales. Il a, dans ce contexte, précisé que la justice a prononcé un non-lieu en faveur des listes du mouvement Ennahdha dans les circonscriptions de Tunis 1 et 2. Il a ajouté que jusque là, aucun dirigeant d’Ennahdha n’a été criminalisé par la justice dans le cadre de ces affaires.
Khmiri a également dénoncé des tentatives de manipulation de la justice et des médias publics évoquant, dans ce contexte, l’interdiction de la présence des dirigeants de partis politiques sur les plateaux de la télévision et radio nationales.
Le porte-parole d’Ennahdha a, par ailleurs, tiré la sonnette d’alarme face à la situation économique du pays qui ne cesse de se dégrader, selon ses dires. Il a, dans ce contexte, considéré que la consultation électronique nationale initiée par le président de la République constitue la plus grosse arnaque de l’histoire de la politique en Tunisie tout en dénonçant la mobilisation de tous les services publics afin de la réussir. Il a considéré que les autorités ont eu recours à toutes les formes de pression pour inciter les citoyens à y prendre part.