Dans un post Facebook publié ce jeudi 9 juin, la militante féministe Bochra Belhaj Hmida a considéré qu’en cas d’exclusion de toute référence à l'islam dans la nouvelle constitution que Sadok Belaïd est chargé d’élaborer, il n’y aurait aucun inconvénient d’adopter une loi établissant l’égalité dans l’héritage. Dans ce cas-là, insiste l’ancienne présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (COLIBE), créée par feu Béji Caïd Essebsi, le 13 août 2017, ni le président ni même les islamistes ne s'opposeront, sous aucun prétexte, à cette promulgation afin de rompre avec la discrimination.
Faut-il rappeler que le coordinateur de la Commission consultative pour une nouvelle République, Sadok Belaïd a déclaré, lundi 6 juin, qu'il présenterait à Kaïs Saëd un projet de charte expurgée de toute référence à l'islam pour couper l'herbe sous le pied des partis et formations islamistes.
Rappelons également que le premier article de la Constitution de 2014 stipule que "la Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, l'Islam est sa religion, l'arabe sa langue et la République son régime".
M.A.B.S