Lotfi Fraj, un jeune homme âgé de 40 ans originaire de la ville de Ras Jbel dans le gouvernorat de Bizerte est décédé vendredi dernier après un long combat contre une maladie psychiatrique. En effet, le défunt était un brillant étudiant dans l'une des universités de Jendouba avant d'être arrêté à tort dans le cadre des événements de Soliman en 2008. Torturé en prison, le jeune homme a été victime d'une crise nerveuse chronique ayant nécessité son admission à l’hôpital psychiatrique Razi à Manouba. Après plusieurs années d'hospitalisation, le jeune homme est finalement rentré chez lui.
Selon les premiers éléments rapportés par notre confrère Ahmed Rafrafi, fondateur de la radio associative Mandra Fm, portant des traces d'agression, le corps du défunt fera l'objet d'une autopsie. Les autorités compétentes ont ordonné l'ouverture d'une enquête pour mort suspecte. Sachant que le défunt a rendu l'âme quelques jours après son transfert de l’hôpital vers son domicile parental. Lotfi Fraj serait victime d'un mauvais traitement à ladite institution hospitalière. Les traces d'agression portées par son corps en quittant l’hôpital quelques jours avant son départ vers un monde meilleur ont suscité les doutes de sa famille qui a alerté les autorités pour connaître les circonstances du décès. Affaire à suivre…