Près de la moitié (73 sièges) des nouveaux députés à l’Assemblée des Représentants du Peuple sont âgés de moins de 45 ans dont 16 pc de femmes. Pour les candidats " partisans ", leur part dans le nouveau parlement n'est que portion minime. Ils ne représentent que 8,44% des sièges.
Le nouveau parlement est le pur produit, le corollaire tout à fait logique d'une loi électorale qui a fait du mode de scrutin uninominal à deux tours un droit de cité pour la période à venir.
Cette nouvelle loi électorale bien qu'elle n'ait pas reconnu le principe de la parité entre hommes et femmes pour se présenter aux élections législatives, contrairement aux législatives de 2014 et de 2019, a permis à 25 femmes de s'imposer et d'obtenir des sièges dans le nouveau parlement.
Leur part dans la nouvelle composition représente 16,2 % du nombre total de sièges. Avec les parlements de 2019 et de 2014, les femmes ont obtenu respectivement 23 % et 36 % du nombre des sièges.
A noter que 44,16 % des nouveaux législateurs sont âgés entre 46 et 60 ans (68 sièges), 42,21 % appartiennent à la tranche comprise entre 30 et 45 ans, 5,19 % à la fourchette des moins de 30 ans (8 sièges) et 8,44 % à la catégorie des seniors, âgés de plus de 60 ans (13 sièges).
Forts d'un effectif de 73 sièges, soit 47,40% du nombre global des sièges, soit une représentativité portée au double par rapport aux parlements post-2011, les jeunes auront la chance de légiférer, de confectionner et d'écrire les lois de la République.
Ils auront à " cohabiter " avec les " bon perdants ", leurs collègues affichant une sensibilité partisane particulière. Ceux-ci ne sont pas nombreux. Sur 67 candidats en lice, seuls 13, soit un taux de 8,44%, ont réussi à franchir l'Hémicycle.
On y trouve le Mouvement Tunisie en avant (1 siège), le Mouvement jeunesse nationale tunisienne-Harak 25 juillet (3 sièges), le Mouvement Echaab (12 sièges) et le parti Voix de la République (7 sièges).
Source : TAP